Blog transmettre déployer les discussions de biologie au profit des étudiants et des lecteurs contiennent des sujets importants sont en train de fournir l'information d'une manière simple et compris Nous espérons que vous l'aimez en retour la promesse de la poursuite des travaux pour répondre à vos ambitions

jeudi 12 mai 2016

Virus Ebola



INTRODUCTION:

        L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui est apparu dans les pays d'Afrique de l'Ouest en 2014, est la plus grande épidémie qui a eu lieu jusqu'à présent. Le virus responsable de cette épidémie, le Zaïre Ebolavirus (ZEBOV), ainsi que quatre autres espèces de Ebolaviruses est classé dans le genre Ebolavirus dans la famille des filovirus. ZEBOV est l'un des agents pathogènes les plus virulents parmi les fièvres hémorragiques virales, et les taux de létalité jusqu'à 90% ont été rapportés. La mortalité est le résultat d'une défaillance de plusieurs organes et des complications hémorragiques graves. Le but de cette revue est de présenter les caractéristiques générales du virus et de ses propriétés biologiques, la pathogénicité et de l'épidémiologie, en mettant l'accent sur les méthodes de laboratoire utilisées dans le diagnostic de ces infections.

Historique:

La premi apparition de la maladie liée au virus d'Ebola date de 1976. Deux foyers apparaissent presque simultanément à plusieurs centaine de km de distance, l'un dans le Sud du Soudan, l'autre le long de la rivière Ebola au Zaïre, dans la ville de Yambuku et dans 55 villages environnants.
En 1979, il y a à nouveau un cas dans la même région du Zaïre et quelques cas (qualifiés de "mini-épidémie) dans la même région du Soudan.
En 1989, à Reston (USA) on découvre un virus du même type, affectant des singes importés des Philippines. Cette variété n'affecte pas l'homme, mais est transmissible par voie aérienne (gouttelettes de salive).
Une autre épidémie fait rage à Kikwit en avril - mai 1995, encore que les experts aient ultérieurement constaté que les deux premiers cas ont été enregistrés en décembre 94 et février 95, sans que la responsabilité du virus soit mise en évidence.
En 1995, l'Institut Pasteur enregistre un cas isolé. Il s'agissait d'une zoologiste travaillant sur des singes en Côte d'Ivoire), qui a pu être sauvée.
Il s'agit de filovirus (ils se présentent en "file" affectant la forme d'une sorte de cheveu embrouillé et non sous forme de corpuscule sphérique comme les autres virus). Les épidémies zaïroise et soudanaises ont été causées par des souches différentes.
On a donc catalogué les trois souches connues en EBOZ (Zaïre), EBOS (Soudan) et EBOR (Reston).




Caractéristique de l'Ebolavirus:

Le virus Ébola, de la famille des Filoviridae, compte quatre sous-types :
  • Zaïre ;
  • Soudan ;
  • Côte d'Ivoire ;
  • Reston.
Le virus Ebola est  un virus allongé et  filamenteux d’une longueur variant de 800 à 1 000 nm, mais pouvant atteindre 14 000 nm (en raison de la concatémérisation), et d’un diamètre constant de 80  nm.  Le virus possède une nucléocapside hélicoïdale (avec un axe central) de 20 à 30 nm de diamètre et est enveloppé d’une capside hélicoïdale de 40 à 50 nm de diamètre comportant des stries transversales de 5 nm. Le fragment viral polymorphe peut avoir plusieurs formes distinctes (p. ex. en « 6 », en « U » ou circulaire) et est recouvert d’une membrane lipidique. Chaque virion renferme une molécule d’ARN monocaténaire, non segmenté, à polarité négative.

Symptômes


Les personnes contaminées développent la maladie dans un délai de 5 à 21 jours. Les premiers signes ne sont pas très spécifiques: malaise, fièvre, maux de tête, diarrhée, douleurs abdominales, léthargie. Ils peuvent facilement être confondus avec un accès de l'une ou l'autre parasitose courante (malaria, bilharziose, etc...).
5 à 7 jours plus tard, apparaissent des rougeurs cutanées, des saignements de nez, de la bouche, des vomissements de sang, des selles sanguinolentes ( d'où le nom de "Diarrhée Rouge"). Ces symptômes sont liés à la détérioration de certaines cellules présentes dans le sang. Le visage prend un aspect de masque figé. La plupart des organes (foie, reins, cerveau, cœur, ...) sont détériorés ou morts avant que la mort elle-même survienne, environ deux semaines après le début de la maladie. C'est à ce stade que le patient est contagieux, et contamine son entourage par ses vomissements et déjections.



Transmission:

Le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, mais par contact physique proche et direct avec des liquides corporels infectés : le sang, les selles et les substances contenues dans les vomissements. Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le virus peut également être présent dans le lait maternel, l'urine et le sperme. La salive, les larmes et la sueur représentent un risque extrêmement faible. Toujours selon l'OMS, la propagation du virus par la toux et les éternuements est « rare voire inexistante ». Le virus Ebola peut également être transmis après contact avec des surfaces ou matériaux ayant été contaminés par des liquides infectés : linge de lit, vêtements, etc. Le personnel de santé peut être contaminé par le virus Ebola en soignant des personnes infectées si les mesures anti-infection ne se sont pas strictement appliquées. 
Contagion:
La période d'incubation dure entre 2 et 21 jours, mais une personne infectée n'est pas contagieuse tant qu'elle ne présente pas de symptômes. En revanche, elle reste contagieuse tant que le virus est présent dans son sang et ses liquides biologiques. À titre d'exemple, le virus peut rester dans le sperme d'un homme convalescent pendant au moins 70 jours. L'OMS préconise également la plus grande vigilance en cas de contact direct avec le corps d'un défunt infecté.

Diagnostic:

 La fièvre hémorragique à virus Ébola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgies, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, vomissements, éruptions cutanées et une insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes peuvent survenir ensuite. Elles peuvent être localisées (hémorragies conjonctivales) ou profuses (hématémèse et mélaena).
L’excrétion du virus, c’est-à-dire la période pendant laquelle une personne infectée peut transmettre la maladie débute avec l’apparition des premiers symptômes. La transmission s’effectue par contact direct avec les liquides corporels (sang, sperme, excrétions, salive, sueur) d’une personne infectée, y compris au contact de surfaces souillées par ces liquides. Aussi longtemps qu’ils présentent des symptômes (en particulier la fièvre), les patients peuvent transmettre le virus. Après la guérison, la transmission du virus reste possible (au moins avec le sperme pendant plusieurs semaines).
Traitement:
Pour l’instant, il n’y a pas de vaccin homologué chez l’homme pour se protéger de la maladie à virus Ebola.
Le 8 août 2014, l’OMS a réuni un Comité d’urgence sur la flambée d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Il a conclu que cette flambée constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Depuis lors, les évaluations des vaccins candidats les plus avancés se sont accélérées.
Par ailleurs,"la réhydratation par voie orale ou intraveineuse améliore le taux de survie" précise l'OMS.
Mésures préventives:
Pour éviter la transmission interhumaine, l'OMS recommande aux médecins s'occupants des malades de "porter des gants et un équipement de protection individuelle adapté". 
Dans les établissements de santé, les précautions portent sur les règles de base en matière d’hygiène des mains, d’hygiène respiratoire, et du port d’un équipement de protection individuelle pour se protéger des éclaboussures ou d’autres contacts avec des matières infectées. 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire